Santé: Montréal serait sous-financée selon les syndicats CSN
"Il est urgent d'investir dans les services de première ligne"

Plusieurs représentants syndicaux de la CSN présents dans le réseau de la santé et des services sociaux ont parlé aux médias ce matin afin de dénoncer le sérieux manque de ressources dans la région de Montréal.
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Ils ont profité de l’occasion pour faire un appel à la mobilisation.  Ils dénoncent entre autres choses l’abolition de quelques dizaines de de postes de préposés aux bénéficiaires dans plusieurs CHSLD de Montréal. Pour M. Grad, « il est désolant de constater qu’aucune ressource supplémentaire pour le territoire montréalais ne figure dans les récentes annonces du gouvernement Charest, qui semble ignorer les enjeux particuliers à la métropole en matière de pauvreté, d’isolement social, d’itinérance et de toxicomanie. »
Il faut réinvestir dans les soins de première ligne
Selon Caroline Tremblay, psychologue à l’hôpital Sainte-Justine et responsable du dossier santé et services sociaux au Conseil central du Montréal métropolitain  qu’il est urgent d’investir dans les services de première ligne afin de désengorger le système de santé. « Les listes d’attente pour les services, que ce soit de soutien à domicile, de santé mentale ou de services psychosociaux, ne cessent d’augmenter, souligne-t-elle. Les personnes en détresse ou qui ont besoin de soins se retrouvent aux urgences ou dans les centres d’hébergement parce qu’ils ne reçoivent pas les services nécessaires. Pour le ministre de la Santé, c’est peut-être plus payant, politiquement, d’investir dans les urgences pour que disparaissent les civières des corridors. Mais si on investissait adéquatement dans les services de première ligne, on pourrait mettre un terme à ce cercle vicieux. »