Semaine nationale de la santé mentale : 2 au 8 mai
Est-ce que la nation québécoise souffre d'ambivalence?
L’Association canadienne pour la santé mentale a lancé au Québec ce matin la 60e Semaine nationale de la santé mentale, qui se tiendra du 2 au 8 mai.
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Troisième élection - Ambivalence [↩]
-  Rôle des médecins omnipraticiens en santé mentale au Québec – Rapport final – Décembre 2008 [↩]
Cette année, le thème est Merci de me faire confiance. Ça me donne des ailes!. La porte-parole de la campagne, la comédienne et chroniqueuse Louise Latraverse, encouragera les Québécois et les Québécoises à être attentifs à  ce qui soutient la confiance autour d’eux et à ce qui au contraire la diminue.
L’Association canadienne pour la santé mentale informe que, selon un récent sondage,  « 9 % des Québécois estiment que le comportement de nos politiciens et politiciennes contribue à la perte de confiance en soi. »
En tant que nation, on peut se demander si le Québec ne souffre pas de totale perte de confiance en soi, mais plus grave encore, est-ce que la nation québécoise souffrirait d’ambivalence? Il faut savoir que l’ambivalence1 est un terme pour caractériser un aspect de l’état psychique des schizophrènes. L’ambivalence est la juxtaposition plus ou moins simultanée de l’amour et la haine.
Rappelons que, selon un rapport en santé mentale datant de 20082, entre 20 et 25% des consultations médicales auprès des médecins de famille seraient reliées à des problèmes de santé mentale.
Ça pourrait expliquer pourquoi, demain 2 mai, les Québécois pourraient délaisser le Bloc Québécois, un parti souverainiste et évidemment décentralisateur qui défend la nation québécoise depuis 20 ans, pour ainsi voter NPD, un parti extrêmement centralisateur, qui présentent des candidats unilingues anglophones dans des circonscriptions majoritairement francophones. N’allons pas jusqu’à dire qu’il s’agit d’un suicide national, mais si la tendance se maintient, les choses ne vont pas s’arranger.