Financement des soins de santé:
la moitié de vos impôts y est engloutie

Selon une étude de l’Institut Fraser, le financement des soins de santé engloutirait la moitié des recettes du Québec, mais aussi celles de l’Ontario. D’autres provinces du pays feront probablement face au même problème d’ici 2017.
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Un petit don pour la santé du Japon? -  Canada’s Medicare Bubble: Is Government Health Spending Sustainable without User-Based Funding? [↩]
- Â Institut Fraser [↩]
Il sera difficile de ne pas remettre en question la méthode de financement de notre système de santé alors qu’il est inconcevable de devoir y mettre la moitié des revenus de l’État.  Dans cette étude,1 ,  on a constaté que plus de la moitié des recettes totales  du Québec et l’Ontario est actuellement dédiée à la santé.
L’étude suggère fortement que la Loi canadienne sur la santé soit réétudiée, particulièrement la partie qui interdit la contribution financière des consommateurs et les assurances privées. Cela permettrait aux provinces d’expérimenter de nouveaux moyens de financement des biens et des services médicaux tout en maintenant l’universalité du système.
« La Loi canadienne sur la santé empêche la mise en Å“uvre de nombreuses politiques menées à bien dans d’autres pays développés qui garantissent aussi l’accès universel aux soins de santé,» explique Mark Rovere, directeur associé au Centre de recherches sur les politiques de santé de l’Institut Fraser2 et coauteur de l’étude.
Selon M. Rovere, les provinces canadiennes sont en train de se ruiner et juge que notre système de santé est fondamentalement dysfonctionnel parce qu’il  « n’offre pas aux Canadiens un accès en temps opportun aux services médicaux nécessaires. La croissance des dépenses de santé a été plus rapide que celle des recettes, malgré les efforts déployés par les gouvernements pour contrôler les coûts par le rationnement des services. »