Publié par le 19 mai 2011 dans Médicaments, Santé physique

Surfacturation illégale pour l’injection du médicament Lucentis

Le Parti Québécois dénonce le recul du ministre Yves Bolduc

Surfacturation illégale pour l’injection du médicament Lucentis

En février dernier, le ministre Bolduc promettait de mettre fin à cette pratique illégale de surfacturation dans les jours à venir. Trois mois plus tard, il est désormais incapable de tenir promesse et se contente de phrases creuses et peu convaincantes. Pendant ce temps, des milliers de personnes sont victimes de l’inaction du ministre. C’est inacceptable.

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La députée de Taschereau et porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé, Agnès Maltais, est estomaquée de la nouvelle orientation du ministre de la Santé, Yves Bolduc, qui n’a plus d’échéancier précis afin que cesse la surfacturation illégale pour l’injection du médicament Lucentis.

« En février dernier, le ministre Bolduc promettait de mettre fin à cette pratique illégale de surfacturation dans les jours à venir. Trois mois plus tard, il est désormais incapable de tenir promesse et se contente de phrases creuses et peu convaincantes. Pendant ce temps, des milliers de personnes sont victimes de l’inaction du ministre. C’est inacceptable », a déclaré Agnès Maltais.

La députée de Taschereau a déposé une pétition de 3700 signataires réclamant la fin de cette surfacturation illégale, en présence de personnes souffrant de dégénérescence maculaire. À ce jour, plus de 4200 personnes ont réclamé l’intervention du ministre.

« Les propos du ministre Bolduc n’ont rien pour rassurer ces personnes. Plutôt que d’envoyer une directive claire dans le réseau de la santé ou à la Régie de l’assurance maladie du Québec pour que cesse cette pratique, il attend désormais un plan d’action de chaque établissement. Pire, les personnes atteintes de dégénérescence maculaire sont au centre d’une négociation dont ils font les frais, le ministre admettant lui-même qu’il profite de cette occasion pour négocier avec les fédérations médicales sur les frais accessoires. C’est honteux. La vue de milliers de personnes est en péril », a dénoncé Mme Maltais.

« Yves Bolduc doit cesser d’agir en technocrate et réaliser que par son inaction des milliers de personnes souffrent. C’est son devoir premier de préserver la santé des citoyens et de faire respecter nos lois en mettant fin dès maintenant à la surfacturation illégale pratiquée depuis 2009 pour ce type de traitement », a conclu Agnès Maltais.

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