Shannon: pas plus de cancers que la normale
Selon une troisième étude
C’est une troisième étude qui vient démontrer qu’il n’y aurait pas plus de cancers qu’à la normale dans la population de Shannon, qui a été pendant plus de 30 ans sans savoir qu’elle buvait de l’eau contaminée au TCE.
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C’est une troisième étude depuis le début du recours collectif intenté par les résidents de Shannon qui vient démontrer que la contamination de leur nappe phréatique n’aurait pas fait augmenter les cancers. L’étude de l’INSPQ1 conclu que « l’analyse n’a pas permis de conclure à la présence d’une association significative entre l’incidence des cas de cancer potentiellement reliés à une exposition au TCE ».
Ce sont des analyses de la nappe phréatique de la ville de Shannon, qui permirent de constater que l’eau était contaminée par du trichloréthylène (TCE), un cancérigène utilisé dans les bâtiments de la base militaire de Val Cartier qui était rejeté dans la nature, qui avait poussé voilà quelques temps la population de Shannon à intenter un recours collectif. Cette contamination était suspectée d’être la cause d’une supposée augmentation de cancers dans cette région. Le recours collectif avait été intenté contre la Défense nationale du Canada et l’entreprise SNC Technologies, car ceux-ci semblaient connaître le problème depuis près de 30 ans, tout en l’ayant caché de la population.
Cette troisième étude est donc une bataille de perdue pour les résidents persuadés que le TCE avait causé une augmentation de cancers dans la région.